Le sénateur Dany Toussaint persiste et signe

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L’influent parlementaire Lavalas , Dany Toussaint, maintient ses accusations concernant la participation d’un des inspecteurs généraux de la Police Nationale d’Haiti (PNH) a un kidnapping récemment qui lui a rapporté 200 mille dollars américains. M. Toussaint réagit ainsi aux propos tenus par l’inspecteur général de la PNH , Harvel Victor Jean Baptiste , à Jérémie ,selon lesquels le sénateur s’était trompé et qu’il ne racontait que des histoires . Invité du Journal du Matin de Radio Métropole , ce mardi 1er octobre 2002 , l’ancien président de la Commission Sécurité indique que M. Jean-Baptiste n’est pas « suffisamment brave  » pour aborder le dossier de cet inspecteur général  » politiquement bien branché » dont il se refuse à publier le nom. Le sénateur du 21 mai révèle qu’au cours d’une réunion de la commission bicamérale avec le Conseil Supérieur de la Police Nationale ( CSPN), l’inspecteur général en chef a évoqué des raisons de sécurité comme obstacle à la résolution du problème de kidnapping qui affecte l’institution. Le parlementaire en profite pour donner la réplique au numéro 1 par intérim du parti au pouvoir Fanmi Lavalas , Jonas Petit , qui lui demande de passer par les voies régulières pour produire ses commentaires et aider à résoudre le problème . Dany Toussaint déplore le refus du bureau du Sénat de convoquer le CSPN et soutient qu’il n’a pas d’autres voies que celles de la presse pour dénoncer certains méfaits . Interrogé sur le problème de confiance qui affect la PNH , l’ancien chef de la police intérimaire estime qu’il faut mettre de l’ordre au sein de l’institution . Dany Toussaint croit que la police nationale n’a pas les moyens de sa politique et indique que le plus grave problème de la PNH se situe  » au niveau de ceux qui tirent les ficelles  » empêchant ainsi à l’institution de remplir sa mission .Dany Toussaint exprime son désaccord avec la demande de l’Initiative de la Société Civile relative au déploiement d’un contingent international pour garantir la sécurité des prochaines élections . L’ex- majour de l’armée croit qu’il faut donner les moyens et la latitude à la police .

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