Le Surinam se positionne dans le dossier des 250,000 apatrides

Le Surinam appelle les autorités dominicaines à se conformer aux principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, qui promeuvent le respect universel des droits de l’homme. »La sentence du Tribunal constitutionnel remet en question les droits civils et politiques de citoyens nés et vivant en République Dominicaine depuis près de 85 ans », s’est positionné Winston G. Lackin, le Ministre des Affaires Etrangères de la République du Surinam, dans un Communiqué de presse publié à Paramaribo à l’issue d’une séance de travail mardi dernier avec Pierre-Richard Casimir son homologue haitien.Au cours de cette séance de travail, les deux officiels avaient passé en revue les différents aspects de la coopération bilatérale entre Haïti et le Suriname et discuté de questions d’intérêt pour les deux Etats, particulièrement l’Arrêt du Tribunal constitutionnel de la République Dominicaine en date du 23 septembre dernier qui déchoit de leur nationalité dominicaine quatre générations de citoyens dominicains d’ascendance haïtienne.En sa qualité de président Pro Tempore de l’Union des Nations Sud-américaines (UNASUR), la République du Suriname se propose d’entrer en consultations avec les Etats membres de cette organisation régionale en vue de contribuer à la résolution pacifique de ce problème dans le respect du droit et de la justice.HA/Radio Metropole Haiti

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