Les accords divisent les acteurs politiques

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En musique comme en politique un accord vise à créer l’harmonie. C’est tout le contraire sur l’échiquier politique haïtien.
Chaque proposition d’accord soulève récriminations et critiques.


Les dirigeants du secteur démocratique et populaire (SDP) ont rejeté les accords proposés jusqu’à présent arguant qu’ils ne sont pas conformes à la lutte populaire de ces dernières années.
M. André Michel s’offusque que des dirigeants politiques qui n’étaient pas impliqués dans la mobilisation populaire s’arrogent le droit de proposer des accords.


Le secteur démocratique annonce la poursuite des consultations en vue de proposer un accord.


Il est vrai que les acteurs politiques et sociaux font montre d’une grande productivité en la matière.
Le chef de l’exécutif, M. Ariel Henry, poursuit sa campagne de promotion pour son accord.
Le Premier Ministre a eu hier une séance de travail avec des dirigeants de plus de 200 organisations populaires.


Les regroupements de partis politiques également font la promotion de leur accord.


M. Clarens Renois, se perd dans ce galimatias.
Le chef de file de l’UNIR juge que les propositions d’accord ne sont pas désintéressées.
Chaque groupe veut gouverner pendant la transition, argue M. Renois.


L’accord devient un outil pour atteindre la Présidence ou la Primature selon qu’on prône un exécutif bicéphale ou monocephale.


LLM / Métropole Haïti

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