Les activistes armés lavalas échangent des tirs avec la Minustah. Avertissement du général Heleno aux chimères…

270

Des incidents ont été enregistrés, à Port-au-Prince, le mardi 29 mars 2005, lors d’une manifestation organisée par les lavalassiens pour réclamer le retour de Jean Bertrand Aristide au pays. Les manifestants qui n’avaient pas pu trouver un terrain d’entente avec la police nationale sur le parcours de la marche ont lancé des pierres et tiré des coups de feu en direction des casques bleus . La manifestation programmée à l’occasion du 18ème anniversaire de la Constitution a été dispersée à l’aide de gaz lacrymogène par les forces de l’ONU dans le quartier de Bel-Air. L’AFP ajoute que des échanges de tirs ont lieu entre les casques bleus et les partisans du président déchu réfugié en Afrique du Sud. Le commandant de la Minustah condamne fermement l’action des chimères lavalas. Le général brésilien Augusto Heleno Ribeiro fait remarquer aux activistes lavalas que la police nationale reste la seule force légale sur le terrain. Le général Heleno indique que la Minustah ne va plus tolérer ces actes anti-démocratiques de la part des partisans de M. Aristide qui sont, selon lui, des artisans de la violence. Augusto Heleno affirme comprendre la police quand elle est contrainte de faire usage de la force pour faire face aux activistes armés lavalas. Ces propos du général brésilien constratent avec ceux tenus au lendemain d’une manifestation dispersée, le 28 février, par la police à Bel-Air qui avait fait au moins un mort. M.Heleno avait alors pris le parti des chimères qui, selon lui, avait organisé une manifestation pacifique. La police haïtienne avait fait valoir que beaucoup de manifestants étaient armés.

Publicité