Les activités en partie paralysées à Port-au-Prince

Le grand commerce n’a pas ouvert ses portes à la capitale, ce lundi 4 octobre 2004, marqué par de nouvelles violences causées par des individus armés se réclamant de l’ex-parti au pouvoir Fanmi Lavalas, un jour après l’arrestation de trois dirigeants de cette formation politique. Au centre-ville, bon nombre d’étalagistes n’ont pas fait le déplacement et la circulation automobile était fluide dans les grandes artères. Plusieurs pare-brise de véhicules ont été cassés dans la matinée et dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs tentatives de pillage de magasins ont été enregistrées dans les quartiers populaires. Beaucoup d’écoles n’ont pas fonctionné, ce lundi. Les activités sont fortement perturbées à Port-au-Prince en dépit des déclarations du porte-parole de la police selon lesquelles la situation était sous contrôle. Au niveau de plusieurs représentations diplomatiques, on s’inquiète de ce climat de violence.

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