La ville de Petit-Goave est toujours sous le choc après l’assassinat le lundi 3 décembre du directeur de l’information et animateur de l’émission d’analyses politiques » Dialogue » à Radio Echo 2000 . Une situation de tension règne dans la cité de Faustin Soulouque depuis ce triste évènement qui s’est produit dans la localité dénommée » Croix Hilaire » . Une manifestation anti-Aristide a été brutalement dispersée le mardi 4 décembre par les Unités Spécialisées de la Police Nationale d’Haiti (PNH) déployées dans la ville qui tentent de ramener le calme à coup de matraques et de gaz lacrymogène . Une septuagénaire est décédée à la suite de l’inhalation de ce gaz toxique . La police avait lancé un engin qui est tombé dans la cour de sa maison . La population est en colère . Des barricades enflammées sont érigées un peu partout dans la ville et les citoyens réclament l’arrestation des auteurs de l’assassinat du journaliste Lindor . Le maire adjoint de Petit Goave, Dumé Bony, est particulièrement ciblé puisqu’il avait cité le nom de Brignol Lindor comme personne à subir la méthode » zéro tolérance « . Les journalistes victimes d’agression et de brutalité sont de plus en plus nombreux, font remarquer les associations de presse. L’organisation de défense des droits humains , NCHR, vient de communiquer une liste de plus d’une dizaine de travailleurs de la presse agressés dans l’exercice de leur fonction ces derniers mois .
Les activités sont paralysées à Petit Goave après le meurtre du journaliste Brignol Lindor , un nouveau décès a été enregistré.
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