Les autorités tentent de convaincre la population de la bonne santé des ressortissants taïwanais attendus en Haiti le 1er mai

Le Ministère de la Santé Publique se veut à nouveau rassurant à 48 heures de l’arrivée des militaires et étudiants taïwanais. Lors d’une conférence , le lundi 28 avril 2003 , le ministre Henri Claude Voltaire affirme que les 800 visiteurs du 1er mai ne sont pas infectés par la pneumonie atypique . Dans le même temps, le responsable de la Santé Publique fait état de dispositions adoptées pour faire face à l’épidémie. Le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à ce point de presse , Pascal Frison , estime qu’il n’y a pas lieu de paniquer . M. Frison abonde dans le même sens que le ministre de la santé publique et fait remarquer qu’un certain contrôle dans la progression de la maladie a été enregistré. L’ambassadeur taïwanais à Port-au-Prince , Hsieh Hsin Ping, rassure une nouvelle fois que les 800 militaires et étudiants de la République de Chine qui doivent visiter le pays du 1er au 3 mai 2003 , ne sont pas infectés au Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) . « Ces ressortissants taïwanais qui sont actuellement en visite à Santo Domingo se portent bien et il n’y a aucun cas de SRAS à bord des trois (3) navires militaires taïwanaus qui effectuent une tournée de courtoisie dans les pays amis de la République de Chine », assure l’ambassadeur Ping . Le diplomate précise que les 800 militaires et étudiants taïwanais en tournée dans la région depuis février sont diagnostiqués régulièrement . M. Ping invite les haitiens à assister au spectacle de karaté que donneront ces militaires taïwanais au Champ de Mars le 1er mai à l’occasion de la fête du Travail et de l’Agriculture . La Confédération Nationale des Educateurs Haitiens (CNEH) met en garde le Pouvoir qui a invité les établissements scolaires à déléguer des élèves pour les festivités du 1er mai à l’occasion de la visite des resssortissants taïwanais . L’un des dirigeants de la CNEH , Jean Lavaud Frédérick , demande à tous d’assumer leurs responsabilités face à la pneumonie atypique qui frappe plusieurs pays d’Asie dont la République de Chine .