Les bandits toujours très actifs à la capitale

Deux personnes ont été tuées sur le champ et une autre est décédée dans la soirée du mardi 21 décembre 2004. C’est le bilan d’une attaque de bandits armés dans la zone de Martissant à Cité l’Eternel, l’un des nombreux bidonvilles de Port-au-Prince. L’incident s’est produit peu de temps après le départ de soldats de l’ONU qui montent la garde dans cette région sensible depuis plus d’ une semaine. Plusieurs personnes ont également été blessées dont un employé de la UNIBANK. Les bandits qui rançonnaient les passants tiraient dans tous les sens. La situation est égalememt difficile pour tous ceux qui fréquentent les environs de Cité de Dieu située en face du bureau central de l’Electricité d’Haïti (EDH), au bas de la ville. Des bandits interviennent régulièrement dans ce secteur pour rançonner ou kidnapper les usagers de la route. L’insécurité grandissante depuis le déclenchement, le 30 septembre, de l’Opération Bagdad par les activistes armés Lavalas a de sérieuses répercussions sur l’EDH. Le fonctionnement de certains bureaux administratifs et de certaines usines est affecté par cette institutution, annonce le directeur général, Jean Errol Morose. Dans un autre quartier chaud, Poste-Marchand, les chimères lavalas sont intervenus dans la matinée du mercredi 22 décembre en ouvrant sur les passants non loin d’une annexe des « Archives nationales ». Au moins une personne a été blessée. Le directeur départemental de l’Ouest de la police, le commissaire Renan Etienne, annonce un plan de sécurité spécial à l’occasion des fêtes. Parallèlement, la PNH fait part du déploiement de policiers dans la région de l’Avenue Poupelard, zone privilégiée des chimères.

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