L’élection de Stevenson Timoléon à la présidence de la chambre basse a été favorisée par la division entre les deux blocs minoritaires, Parlementaires pour le renforcement Institutionnel (PRI) et Parlementaires pour l’Equilibre Politique (PEP). Le député Jean Tholbert Alexis, misait sur une victoire avec les voix des membres des blocs du PRI, du PEP et de la frange militante du PSP.Dans sa stratégie le député Tholbert avait voulu que le vote soit secret afin de protéger les « dissidents » du bloc majoritaire. Cependant le président sortant s’est heuré au refus du vote à bulletin secret par les députés du PSP et à la candidature du chef de file du PEP, Pierre Martin Tatoute. Ce dernier nie avoir été un pion de la Présidence pour empêcher au président sortant de recueillir tous les votes des blocs minoritaires.M. Tatoute s’est désisté à la dernière minute durant la séance. De son coté, le chef de file du PRI, Shadrac Dieudonné a indiqué après l’élection que les membres de son bloc ont voté blanc.Le député des Gonaïves explique ainsi que les députés de l’opposition n’ont pas participé au plébiscite de Stevenson Timoléon. En 2013 le président de la chambre basse avait été élu grâce aux votes du bloc majoritaire présidentiel PSP.Cependant Tholbert Alexis avait pris ses distances vis-à-vis du chef de l’état, dénonçant à maintes reprises » des dérives dictatoriales ». Le PSP maintien son emprise sur la chambre basse en contrôlant tous les postes au bureau.L’incapacité des blocs minoritaires de faire face au PSP peut permettre au bloc majoritaire présidentiel de prendre le contrôle de toutes les commissions permanentes. LLM / radio Métropole Haïti
Les blocs minoritaires fragilisés par une nouvelle victoire du PSP
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