Le projet des parlementaires Lavalas de passer au crible les étrangers établis en Haiti particulièrement les commerçants après le respect de la grève du vendredi 24 janvier 2003 est critiqué par les concernés. Les hommes d’affaires d’origine étrangère au Centre-Ville de Port-au-Prince se déclarent choqués par le discours du pouvoir en place . Le député de la Grande Rivière du Nord , Nahoum Marcellus, par ses déclarations a bouleversé toute une communauté bien installée dans le pays depuis plus d’un siècle . Pourquoi aujourd’hui rouvrir une page qui semble bien avoir été tournée avec le temps? Les commerçants de descendance étrangère posent toutes sortes de questions et estiment qu’il s’agit d’une manoeuvre pour créer davantage de division dans la société . Le député Marcellus désigne notamment les syriens et les libanais en situation irrégulière dans le pays . Au Centre-Ville, d’un magasin à un autre , ces allégations sont rejetées en bloc . Sans faire référence à aucune nationalité ,le premier ministre, Yvon Neptune , dans un discours prononcé la veille de la grève des 184 organisations de la Société Civile , avait dénoncé un groupe d’étrangers qui se sont enrichis au détriment de la population . Quatre (4) jours plus tard, Nahoum Marcellus ,clair et précis, annonce que le Parlement décide de passer au crible les étrangers du secteur commercial mais plusieurs commerçants estiment que le gouvernement Lavalas en situation irrégulière ne peut en aucun cas parler d’irrégularité. Ils affirment que le récent vote au Parlement d’une loi accordant des privilèges aux étrangers d’origine haitienne s’explique par le fait que plusieurs membres du Pouvoir ont la double nationalité.
Les commerçants étrangers ciblés par le Pouvoir sont mécontents
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