Les enseignants du secteur public n’entendent pas lâcher prise . Les syndicats de professeurs maintiennent leur mot d’ordre de grève pour les 29 ,30 et 31 janvier 2003 . Trois (3) journées de grève pour porter le gouvernement à satisfaire leurs revendications formulées en douze (12) points . Ils sont environ cinq (5) organisations , la CNEH, la FENATEC, l’UNNOH ,le GIEL et le CONEH, à avoir lancé ce mot d’ordre de grève . Trois (3) jours d’arrêt de travail qui entrent dans le cadre d’un ensemble de griefs dont la baisse du prix du carburant , le paiement de 64 mois d’arriérés de salaire dûs aux professeurs d’écoles publiques et la fourniture aux enseignants d’une assurance vie et santé . Au cours d’une conférence de presse , le mardi 28 janvier , les syndicalistes ont souligné le manque de volonté du ministre de l’éducation , Marie Carmelle Paul Austin , à résoudre la crise . Ils ont affirmé qu’aucune rencontre avec Mme Austin sur la question n’est jusqu’à présent envisagée . Les syndicats d’enseignants avaient déjà organisé un arrêt de travail, les 16 et 17 janvier pour les mêmes revendications . La ministre de l’Education Nationale , Marie Carmelle Paul Austin , dénonce la grève des enseignants . Mme Austin estime que les syndicalistes souffrent d’un manque d’éthique professionnelle . La ministre de l’éducation soutient que cette grève se tient au moment où les négociations se déroulent entre les parties . Parallèlement , la Commission Education à la Chambre Basse critique le mouvement des professeurs . Le président de cette commission, Gesner Lamour , invite les éducateurs à faire montre de bonne foi en ayant conscience des difficultés de l’Etat à satisfaire leurs revendications . Le député Lamour estime que le comportement des syndicalistes n’est pas un bon exemple à suivre .
Nouvelle grève des syndicats d’enseignants
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