Les communautés prennent conscience du choléra

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In this Feb. 13, 2017 photo, sick prisoners rest in the infirmary at the National Penitentiary in downtown Port-au-Prince, Haiti. Haitian prosecutors and rights activists are sounding an alarm about collapsing conditions at the impoverished country’s prisons as malnutrition from acute food shortages and a slew of preventable illnesses are leading to an upsurge of inmate deaths. (AP Photo/Dieu Nalio Chery)

Dans les quartiers populeux de la région métropolitaine de Port-au-Prince il y a une prise de conscience de la nécessité de lutter contre le choléra.
De nombreux cas de diarrhée ont été rapportés et les citoyens ont compris que le choléra est revenu après l’épidémie de 2010.


À Carrefour de nombreux cas ont été rapportés et l’hôpital Médecins Sans Frontières (MSF), qui a installé une structure sanitaire à Diquini, s’evertue à combattre le fléau.
Plusieurs dizaines de cas ont été recensés dans le quartier de Ti Sous.


Cette semaine les autorités locales ont entrepris de ramasser les tonnes de détritus entassés sur les routes. A Bizoton c’est pratiquement un lac qui s’était formé en raison de l’obstruction des égouts.


L’insalubrité est partout. Dans les avenues Bolosses les organes étatiques sont intervenus pour enlever les tonnes de boues et d’alluvions qui empêchaient la circulation des véhicules.


Selon les autorités sanitaires haitiennes plus de 1153 cas de choléra ont été recensés et plus de 280 décès.
Le choléra est réel, expliquent des leaders communautaires dans les hauteurs de Diquini et Thorland. Plusieurs centaines de milliers de personnes résident t dans ce quartier créé après le séisme du 2010.


Il n’existe pourtant aucune structure sanitaire dans cette zone. L’hôpital Adventiste de Diquini et L’hopital Medexins sans frontière, se trouvant au bas de Diquini, sont les seuls accessibles aux résidents de la zone.

LLM / Métropole Haïti

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