Les déportés pour crime ne sont plus éligibles,  affirme un expert

L’éminent juriste haïtien, M. Samuel Madistin, dit comprendre la pratique des autorités policières haïtiennes consistant à priver de liberté les déportés ayant commis des crimes à l’étranger.  Regrettant que cette pratique ne s’appuie pas sur le code pénal qui prévoit une haute Police pour ces dossiers, le juriste a soutenu que la démarche vise à empêcher aux criminels d’intégrer des réseaux déjà existants. 
Certains déportés, considérés comme dangereux, sont détenus sur une période non définie au Pénitencier national.  Interrogé sur les droits des déportés ayant été condamnés à des peines afflictives et infamantes, M. Madistin précise qu’ils ne sont plus éligibles à certaines fonctions notamment la présidence, la Primature et les portefeuilles  ministérielles.
Les condamnations pour crime ou trafic de drogue sont des peines afflictives et infamantes.
La constitution prévoit un bannissement à vie tandis que les droits civiles et certains droits politiques sont récupérés par l’individu après avoir purgé sa peine. <br><br> LLM / radio Métropole Haïti

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