Depuis l’installation à la présience provisoire de Boniface Alexandre, les activités à la Cour Suprême sont pratiquement au point mort. Les affaires ne peuvent plus être traitées, faute de commissaires du gouvernement près de la Cour. La plus haute instance de l’appareil judiciaire est en convalescence. L’important appareil judiciaire quand il n’est pas boiteux à quelque niveau, est carrément paralysé dans ses sphères les plus décisives. A la Cour de Cassation, instance suprême de la magistrature haïtienne, rien ne bouge pratiquement, alors que dossiers de toutes sortes continuent de pulluler dans les tiroirs. La Cour de Cassation dont le numéro un assure la présidence provisoire de la République est sans commissaires de gouvernement pour mettre les dossiers en Etat, étape essentielle avant le renvoi des affaires par devant les juges qui ont pour tâche de statuer en dernier recours. Deux des cinq commissaires nécessaires pour faire fonctionner le Parquet de la cour sont en convalescence. Le commissaire en chef Gérard Thomacini est paralysé depuis plus d’un an, tout comme un de ses substituts. Après le déplacement de Boniface Alexandre pour le Palais national, Antoine Norgues un autre substitut a été nommé juge à la Cour. Et comme pour combler tous les vides constatés à ce niveau décisif de l’appareil judiciaire haïtien, il a été recommandé par Me Boniface Alexandre, la nomination du commissaire en chef et de trois substituts en vue de faire avancer les dossiers mais pas encore de réponse de la part du ministre de la justice, Bernard Gousse qui semble très réticent à se décider à propos. Entretemps, tout est bloqué. Pas de responsables pour s’occuper en premier ressort des dossiers en provenance des différentes juridictions de justice du pays.
Les dossiers s’accumulent à la Cour de Cassation
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