Les parlementaires Lavalas ont réservé un accueil mitigé aux conclusions des enquêteurs de l’Organisation des Etats Américains (OEA) sur les violences du 17 décembre 2001. Députés et sénateurs contestés accueillent favorablement le point “A-1” des conclusions du rapport de l’OEA qui confirme qu’une attaque armée a été perpétrée contre le Palais National le 17 décembre 2001. Certains d’entre eux soutiennent également le point “20” contenu dans les remarques générales réclamant le désarmement des membres d’Organisations Populaires (OP) .Toutefois, les parlementaires Lavalas émettent des réserves quant aux recommandations produites par la commission de l’OEA, particulièrement le point “9” du chapitre traitant de la réparation des victimes du 17 décembre. Cet aspect n’est pas vu d’un bon oeil par ces parlementaires. Là-dessus, le rapport de l’OEA n’est pas équitable soutiennent les membres de la 47 ème législature. D’un autre côté, pour certains législateurs , le point “B-4” qui fait état de la complicité de certains officiers de la Police dans les attaques devrait être éclairci. Les députés et sénateurs de la 47ème législature notamment le député Simson Libérus souhaite que le gouvernement Lavalas réalise une enquête à partir du rapport de l’OEA pour identifier les auteurs de l’attaque du 17 décembre 2001 ( attaque du Palais National par des inconnus armés et incendie des locaux des principaux partis de l’Opposition par des partisans du pouvoir ). Pour sa part , le sénateur de la Grand-Anse , Gérald Gilles, qui se déclare personnellement insatisfait du rapport , demande à la commission de l’OEA de fournir des précisions sur les mobiles de l’attaque contre le Palais National.
Les élus Lavalas interprètent différemment les conclusions du rapport de l’OEA sur les évènements du 17 décembre 2001
Publicité