La coordination du Comité de crise de l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) dénonce la légéreté du gouvernement Latortue dans la gestion du dossier de l’université. Cette coordination dénonce entre autres le fait que le gouvernement n’ait rien fait en vue de la reprise des activités à l’Institut d’Etudes et de Recherches Africaines d’Haiti (IERA). Emmanuel Jean François, Childeric Dorvilus et Verrier Jean Louis, membres de la coordination du comité de crise de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ont exprimé, le jeudi 21 avril 2004, leur insatisfaction face au traitement dont sont l’objet les étudiants de l’UEH par le gouvernement Latortue. Ils indiquent que l’équipe en place doit passer de la parole aux actes pour permettre le fonctionnement des facultés afin que les étudiants reprennent le chemin des salles de cours. Dans leur grief contre le gouvernement, les responsables de la coordination du comité de crise de l’UEH ont fait mention de l’état déplorable dans lequel se trouve l’Institut d’Etudes et de Recherches Africaines d’Haïti (IERA). Problème de local, doyen contesté, autant de difficultés qui paralysent les activités de cette institution. De toute façon, la coordination du comité de crise de l’UEH dit accorder un court délai à l’équipe en place pour se pencher sur le sort de l’Université. Dans le cas contraire, la coordination du comité de crise de l’UEH annonce qu’ elle va passer à une nouvelle étape pour forcer le gouvernement à satisfaire ses doléances. Par ailleurs, les étudiants en médecine de l’institution privée, Université Lumière, ont manifesté bruyamment pour réclamer la légalisation de leur statut, jeudi. A l’occasion, ils ont retenu en otage pendant plusieurs heures les membres du Décanat.
Les étudiants insatisfaits du traitement accordé à l’Université
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