L’envoyé spécial de l’ONU à Haïti, Juan Gabriel Valdès, a indiqué lundi qu’il craignait que des groupes criminels du pays n’entravent les prochaines élections haïtiennes, prévues à la fin de l’année. L’armée composée de 7 000 soldats ainsi que 2 500 agents de police participant à la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), cherchera à neutraliser ces groupes, a dit M.Valdès.Les élections municipales haïtiennes auront lieu le 9 octobre alors que les législatives et les présidentielles se tiendront le 13 novembre. Si besoin est, un deuxième tour aura lieu le 18 décembre, toujours selon M. Valdès.Il a aussi souligné que la participation du parti Lavalas de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, qui avait été renversé l’année précédente et était toujours en exil en Afrique du Sud, serait fondamentale pour les élections.Le représentant de l’ONU a de son côté estimé que la solution des problèmes haïtiens reposait sur « un travail dur et persévérant » à moyen et long terme.Il a également décrit le travail des organisations internationales comme être « le meilleur dans les circonstances actuelles », mais il a admis que le pays nécessitait davantage de mesures pour contrôler la situation et apporter secours à la population vivant dans la violence et l’insécurité.Depuis le renversement de l’ex-président Aristide, plus de 1 000 personnes ont été tuées dans la violence et les affrontements entre la police et des partisans de l’ancien président du pays. Xinhua.
Les groupes criminels haïtiens pourraient entraver les prochaines élections (envoyé de l’ONU)
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