Les hommes d’affaires haitiens en quête d’informations sur un partenariat fructueux avec la République Dominicaine

Le potentiel des zones franches, le développement frontalier et la parité AGOA pour Haïti ont été au menu d’une conférence-débat à l’hôtel Montana le vendredi 7 juin 2002 organisé par l’Association des Industries d’Haiti (ADIH) . L’organisation patronale avait notamment invité l’industriel dominicain Fernando Cappellan à fournir des informations sur l’implantation d’une zone franche à Ouanaminthe. Le président de la compagnie « Grupo M  » , Fernando Capellan , a présenté un projet sur une dizaine d’années qui devrait fournir plusieurs milliers d’emplois et rapporter au pays des millions de dollars. L’entrepreneur a donné la garantie que l’implantation de ce Parc Industriel sera bénéfique aux deux (2) pays notamment les habitants de la région frontalière. Des informations ont été également données aux hommes et femmes d’affaires haïtiens pour qu’ils se positionnent par rapport aux projets “Hispaniola International Funds”, et ”Parité AGOA sur le textile”. Ce qu’il faut tout d’abord noter, le fonds d’investissement conjoint entre la République Dominicaine et Haïti se propose de favoriser un développement intégré, harmonieux et équilibré au niveau des villes frontalières. D’autre part, la “parité AGOA” devrait favoriser la création de 50 à 60 mille emplois directs dans le pays. Autant de raisons valables pour le secteur privé de rester mobilisé, selon la présidente de l’ADIH ,Marie Claude Bayard qui poursuit que le secteur des affaires est le moteur de l’économie sans pout autant minimiser le poids du secteur public dans la balance. Ces deux entités sont appelés à renforcer le partenariat dans la perspective de la célébration du bicentenaire de l’Indépendance en 2004, soutient la présidente de l’ADIH qui renouvelle ses messages d’unité et de solidarité. En dépit de la détérioration avancée de la crise politique et économique, Haïti dispose d’importantes richesses non encore exploitées, estime Marie Claude Bayard . En ce sens, l’industriel plaide en faveur de recherche d’un plan d’action dans le consensus afin de trouver la meilleure formule de développement d’Haiti .

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