Dans un communiqué de presse, ces associations ont demandé à leurs membres de fermer leurs portes en signe de deuil et de protestation, ce samedi 19 mars 2005.Les signataires du communiqué se déclarent consternés par la vague de violence qui frappe les familles haïtiennes. Ils exhortent la Police nationale et la Minustah de faire preuve de fermeté et d’engagement afin de mettre un terme définitif à cette impunité scandaleuse qui permet aux criminels et autres terroristes de perpétrer leurs forfaits sans inquiétude aucune. « Sans la restauration de l’autorité de l’Etat et le retour à l’ordre, nos attentes d’élections démocratiques assorties de participation populaire sont des mirages, nos espoirs d’investissements massifs illusoires, nos objectifs de création d’emplois compromis et nos rêves de stabilisation étouffés. La nation, elle-même, est en péril », poursuit le communiqué.Les signataires du document prient instamment les partis politiques d’appuyer publiquement ce mouvement de solidarité et les stations de radio de diffuser de la musique de circonstance ce samedi 18 mars, journée de deuil et de réflexion.
Les hommes et femmes d’affaires haïtiens condamnent fermement l’assassinat d’un commerçant à Port-au-Prince
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