Les kidnappeurs toujours en service à la capitale

La Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) annonce qu’elle enquête sur plusieurs cas d’enlèvements enregistrés ces derniers temps dans la région métropolitaine . Toutefois, le responsable de la DCPJ , le commissaire divisionnaire Jeannot François précise que les cas de kidnapping sont à la baisse en comparaison à la situation constatée au début de l’année 2002. Le commissaire François fait état d’un cas de kidnapping le 7 juillet 2002 contre le fils d’un cadre de la UNIBANK . Le responsable policier indique que les parents de la victime ont dû payer une rançon en échange de la libération de leur fils. Des sources policières avaient signalé à Radio Métropole deux (2) cas d’enlèvements au début du mois de mai dans la zone de Port-au-Prince. Ces cas de kidnapping avaient touché la fille d’un ancien haut responsable haitien et un employé d’une grande société opèrant dans le pays. Ces sources avaient choisi de taire l’identité des personnes enlevées pour des raisons de sécurité. Au cours du mois d’avril 2002 , au moins trois (3) cas d’enlèvement avaient été enregistrés à Port-au-Prince. Selon des sources informées, les parents des personnes enlevées avaient dû payer une certaine rançon pour obtenir la libération de leurs proches. Les plus hautes autorités du pays avaient promis de freiner l’action des kidnappeurs . Le dernier cas d’enlèvement de personnalités connues remontait au 22 janvier 2002. Le commerçant Serge Rosenthal avait alors été kidnappé par des inconnus armés pour être libéré dans la nuit. La veille , les responsables policiers avaient présenté plus d’une dizaine de présumés kidnappeurs qui opéraient en divers points de la capitale. De novembre 2001 à la mi-janvier 2002, quatorze (14) cas de kidnapping avaient été enregistrés dans la zone métropolitaine , avait indiqué la Police Nationale d’Haiti (PNH). Selon les autorités policières , quatre (4) principales fillières de kidnappeurs avaient été remontées particulièrement à Cité Soleil, Petite Place Cazeau, Pétion-Ville et en Plaine. Le directeur général de la PNH , Jean Nesly Lucien, à l’instar du président de la République, s’était déclaré très préoccupé par ce nouveau phénomène et avait indiqué qu’il entendait appliquer la méthode “zéro tolérance “ aux kidnappeurs civils ou policiers . M. Lucien avait appelé à la confiance et à la collaboration de la population afin de mettre un terme à ces cas d’enlèvements.

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