Les bourses, quelque soit leur taille , sont sous pression depuis plusieurs jours avec l’augmentation considérable du coût des produits de première nécessité. Dans les supermarchés , au marché , au centre-ville commercial , c’est le même constat : les prix explosent . Si vous demandez à un commerçant le pourquoi de cette hausse , à chaque fois la réponse est classique : “dola ameriken-an kap monte”( le dollar ne cesse de s’apprécier) . En fait, il vous faut aujourd’hui environ 29 gourdes pour un dollar américain . Et comme en Haïti, presque tout ce qui est consommé vient de l’étranger, importateurs , grossistes et détaillants se mettent au diapason. Dans un pays où plus de 60 % de la population est au chômage, la situation est plus que difficile car, plus le dollar s’apprécie ,plus le pouvoir d’achat des consommateurs diminue. Mais n’ayant pas d’autre choix, les citoyens tentent de s’adapter à la nouvelle donne ; désormais pas de superflu, on achète le strict minimum d’autant que les prix fluctuent. Le prix du produit d’hier a changé aujourd’hui et vraisemblablement sera différent demain. Avec une constante,la tendance vers la hausse , en un mot , la vie chère impose sa loi. Cette cherté de la vie chère est la même partout, rappelle un ressortissant canadien qui déplore le manque de sens de responsabilité chez l’Etat haitien. 27, 28 ,29 gourdes pour un dollar américain, la tendance semble irréversible en cette période de vacances marqueé par une forte pression sur le « billet vert ». Tout ceci sur fond de crise socio-politique à l’issue incertaine et de marasme économique. Pendant ce temps, des compatriotes cherchent à trouver mieux-être ailleurs. 71 voyageurs clandestins qui tentaient de gagner les côtes de la Floride ont été interceptés , le dimanche 14 juillet 2002, au sud de Guantanamo par les garde-côtes américains et ramenés en Haiti, le mercredi 17 juillet.
Flambée des prix sur le marché , le dollar s’envole …
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