Le porte-parole de « l’Armée Cannibale » ,Wenter Etienne, affirme que les négociations ne sont plus possibles avec le Président Aristide suite à l’assassinat d’Amiot Métayer. Dans une interview accordée à Radio Métropole, le mardi 30 septembre 2003, M. Etienne souligne qu’entrer en pourparlers signifie l’arrêt de mort des leaders de la contestation. Wenter Etienne révèle qu’au moment où Amiot Métayer était emprisonné ,en 2002 , le président Aristide l’avait appelé pour l’assurer qu’il ne passerait qu’une semaine en détention tout lui promettant de l’argent à titre personnel et des fonds pour des projets de développement à son retour de Taïwan mais il n’en était rien. Le porte-parole de « l’Armée Cannibale » indique que le mouvement de protestation contre le Président Jean Bertrand Aristide ne s’arrêtera pas en dépit des appels au calme lancés par les responsables du régime y compris le Chef de l’Etat .Wenter Etienne en profite pour dénoncer des tentatives du pouvoir visant à soudoyer des dirigeants du mouvement de protestation pour conduire à son échec. Dans le même temps, le responsable OP condamne la présence d’attachés (civils armés) dans les rangs de la police pour réprimer les manifestants aux Gonaïves . Le porte-parole du gouvernement dit comprendre le comportement des membres de « l’Armée Cannibale » suite à la disparition de leur chef Amiot Métayer. Selon Mario Dupuy , cet acte barbare a été commis pour émouvoir l’opinion publique nationale. Le secrétaire d’Etat à la Communication donne la garantie que les autorités judiciaires vont mettre tout en œuvre pour retrouver les assassins d’Amiot Métayer. De son côté, le Front de l’Opposition dans le Nord (FRON) condamne les violences policières exercées contre la population des Gonaïves qui manifeste contre le Président Jean Bertrand Aristide depuis l’assassinat d’Amiot Métayer. Le porte-parole du FRON, le pasteur Jackson Noël, qualifie cette situation d’inacceptable et appelle les organismes de droits humains à intervenir dans le dossier .
Les OP des Gonaïves déterminées à obtenir le départ d’Aristide du pays
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