Les OP Lavalas sont divisés sur le sort du chef du gouvernement

La présence de Jean Marie Chérestal au Parlement a donné lieu à de violentes échauffourées entre membres d’Organisations Populaires (OP) lavalas. Le maintien en poste du chef du gouvernement divise la base du parti au pouvoir. Faut-il crier à bas ou vive Chérestal? Cette question a été difficile à répondre par les OP. D’abord, le chef de file de l’organisation Jeunesse Pouvoir Populaire (JPP), René Civil, a choisi le camp des anti-Chérestal , mais très peu de militants le suivent. Ensuite , Franco Camille, frère du puissant chef d’OP Ronald Camille dit  » Ronald Cadavre « , improvise une manifestation et fustige l’attitude de ses pairs René Civil et Paul Raymond en communiquant le montant des chèques perçu par ces derniers dans plusieurs services publics. En un laps de temps , les OP pro Henri Claude Ménard ( ministre de l’intérieur ) et anti-Chérestal se perdent dans la foule et à René Civil de crier à la manoeuvre gouvernementale . Deux (2) manifestations antagoniques au même endroit, entre sympathisans d’un même pouvoir, les affrontements étaient inévitables. Plusieurs blessés à l’arme blanche ont été enregistrés . A l’arrivée de Jean Marie Chérestal au Parlement, flanqué de son cabinet ministériel, les OP lavalas ont accouru jusque devant le cordon de sécurité formé par différentes unités de la Police Nationale d’Haiti (PNH) pour soutenir ou dénoncer l’action du premier ministre. A la fin de la cérémonie, le premier ministre a fini par ennivrer ses détracteurs avec un discours d’environ deux heures à la grande satisfaction de ses partisans . Jean Marie Chérestal est reparti , direction Villa d’Accueil , siège du gouvernement .

Publicité