Les organisations de défense des droits humains condamnent le comportement des policiers qui ont dispersé brutalement une manifestation anti-Aristide

La Coaliton Nationale Pour les Droits des Haitiens (NCHR) se dit scandalisée par le comportement des agents de la Police vis-à-vis des étudiants qui voulaient manifester, le lundi 19 janvier 2004 , dans les rues de la capitale pour réclamer le départ du Président Jean Bertrand Aristide. Selon les responsables de la NCHR, les agissements des policiers sont inacceptables au regard de la loi. La NCHR dénonce ce qu’elle appelle l’usage abusif des grenades lacrymogènes par la Police Nationale lors de la manfiestation avortée des professeurs et étudiants. L’organisation de défense des droits humains dénonce une dizaine d’arrestations dans les rangs des étudiants et des milieux politiques dans le cadre de la manfiestation des professeurs pour exiger la démission de M. Aristide. Selon des informations fournies par la Police, ces personnes ont été arrêtées pour avoir troublé l’ordre public. Les responsables de la NCHR assimilent à des persécutions politiques l’interpellation des étudiants et du leader politique Vladimir Jeanty. Par ailleurs, le secrétaire général de l’Union des Normaliens Haïtiens (UNOH), Josué Mérilien, prend le contre-pied des déclarations faites par la Police Nationale. M. Mérilien affirme que la police a été formellement informée de la tenue de la marche pacifique du 19 janvier 2004 conformément aux prescrits de la Constitution de 1987 .

Publicité