Les écoles fonctionnent au ralenti dans la Capitale

Dans certaines écoles visitées à Port-au-Prince , le lundi 19 janvier 2004, la situation était très morose. La majorité des élèves et professeurs n’avaient pas mis les pieds dans les salles de classe. Les élèves qui ont fait acte de présence se sont regroupés dans la cour de leurs établissements respectifs pour balader. Ils ont gardé un profil bas en ce qui a trait à leur présence en classe ces jours-ci. Des professeurs qui étaient de passage dans les écoles ont, eux aussi, exprimé leur frustration. Ils souhaitent un déblocage de la situation politique en vue d’une reprise des activités dans le pays. La plupart des écoles congréganistes se disent concernées par la dégradation de la situation. Ces institutions envisagent de fermer leurs portes si la conjoncture persiste. En attendant, la décision finale de la Fédératiuon des Ecoles Catholiques Privées (FECAP), des religieux ont noté que la situation actuelle est intenable. La journée de classe du lundi 19 janvier a été très agitée suite au lancement d’une grenade lacrymogène dans la cour du collège Saint-François d’Assise, ce qui a entrainé le dysfonctionnement de beaucoup d’écoles de Port-au-Prince. La police avait utilisé à profusion du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation anti-gouvernementale d’enseignants et d’étudiants. Une dizaine d’étudiants et de militants politiques ont été arrêtés.

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