Les opinions sont partagées au niveau de la classe politique sur la décision éventuelle du Conseil électoral provisoire d’encourager les partis politiques à se se regrouper à l’occasion des joutes de 2005. Le responsable du Grand Front Centre Droit (GFCD) salue la décision qui sera prise par le CEP pour encourager les partis politiques à constituer des alliances pour se présenter aux prochaines élections. Le professeur Hubert Deronceray pense qu’il est nécessaire que le pays ait trois (3) ou quatre (4) grandes tendances politiques pour la vitalité du processus démocratique. Le responsable du PANPRA, Serges Gilles, se félicite des mécanismes que compte introduire le CEP dans le document électoral pour promouvoir la formation de 3 ou 4 grandes tendances politiques dans la perspective des prochaines élections. Pour Serges Gilles qui travaille avec d’autres secteurs politiques sur la formation du Grand Parti Socialiste, cette formule aidera à renforcer la démocratie. Il souhaite également que les grandes tendances politiques arrivent à l’élaboration d’un pacte de gouvernabilité. Pour M. Gilles, la prolifération des partis politiques n’a eu que des impacts négatifs depuis la chute de la dictature des Duvalier en 1986. Le Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH) conteste le droit au CEP de mettre des garde-fous dans le document électoral pour qu’on ait moins de partis politiques à participer aux prochaines élections. Le responsable du GREH estime que la constitution reconnaît le droit à tous les citoyens de se regrouper en parti politique. Himmler Rébu se prononce contre la proposition du Conseil électoral provisoire sur la question de porter les partis politiques à se regrouper par tendance. L’idée de regroupement est fortement encouragée par la Communauté internationale.
Les partis apprécient différemment le projet du CEP d’encourager les regroupements politiques
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