La coordination des partis non alignés se déchaîne contre le gouvernement , la Société et le Conseil Electoral Provisoire (CEP) fraîchement constitué. La branche dirigée par Osner Févry part en guerre contre un groupe qui fait main basse sur le pays, selon elle. Cette coordination ne va pas par quatre chemins pour s’en prendre au nouveau CEP. Deux (2) jours après son installation, le nouveau conseil électoral provisoire se trouve déjà dans le collimateur de la coalition nationale des partis non alignés. Si la Fanmi Lavalas a pour prétexte :persécutions politiques contre ses membres afin de ne pas désigner son représentant à ce conseil, les partis non alignés mettent en question la transparence et la crédibilité de l’institution. Le chef du gouvernement, le CEP et la société civile sont tous placés sur le banc des accusés par les partis non alignés. Osner Févry dénonce la mainmise de la société civile sur la formation du Conseil Electoral Provisoire et le gouvernement en place. Les promesses faites par les membres de ce Conseil et le premier ministre Latortue quant à l’honnêteté des prochaines élections n’empêchent pas au coordonnateur des partis non alignés de parler à l’avance d’élections commanditées. Une branche des partis non alignés dirigée par Gérard Blot a désigné Patrick Féquière comme son représentant au CEP. Tandis que la branche Osner Févry avait fait choix de Rosny Durand. Finalement, c’est le nom de Patrick Féquière qui a été retenu.
Les partis non alignés , branche Févry , contestent le nouveau CEP
Publicité