Les chefs des partis politiques s’activent à soumettre des noms de personnalités au chef de l’état qui devra nommer dans les prochains jours de nouveaux membres pour le Conseil Electoral Provisoire (CEP). Alors que des secteurs religieux et de la société civile souhaitent le maintien de l’actuel CEP dans le souci de respecter les échéances constitutionnelles, dans le cadre des sénatoriales, les partis politiques regroupés au sein du Conseil des Partis Politiques et de la Convention des Partis Politiques ont apporté leur appui au chef de l’état pour renvoyer le CEP. Osner Fevry, un des responsables du Conseil des Partis Politiques, révèle que l’organisation a soumis les noms de Volvick Remy Joseph et François Jasmin au chef de l’état.Volvick R. Joseph est un ancien vice président d’un Conseil Electoral Provisoire qui a également réalisé une brillante carrière dans la fonction publique assure M. Fevry. Les chefs de partis sont dans l’attente de la publication de l’arrêté présidentiel qui consacrera la disparition du CEP de Max Mathurin miné par les conflits internes. Pour sa part, le directeur de l’Initiative de la Société Civile (ISC), Rosny Desroches, regrette que les chefs de partis aient choisi de ne pas respecter la séquence des élections prévue par la constitution afin de satisfaire des intérêts partisans.Il espère que le prochain conseil ne favorisera pas l’arrivée de fonctionnaires partisans au sein de l’appareil électoral ce qui pourrait donner lieu à des élections contestées. Rosny Desroches souhaite que le futur CEP organise enfin les élections indirectes qui conduiront à la formation du Conseil Electoral Permanent.La semaine dernière le secteur privé avait proposé François Benoît et Jacques Bernard, la fédération protestante a proposé Pauris Jean Baptiste et Lionel Raphaël tandis que l’église épiscopale a fait choix de Laurette Croyance.La Convention des Partis Politiques promet de designer dans les prochains jours son représentant selon l’un des chefs de file de cette organisation Luc Mesadieu.
Les partis politiques sur le point de se débarrasser de l’actuel CEP
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