Les partisans de la Résolution du 15 décembre déterminés à obtenir le départ d’Aristide

Les supporters de la Résolution du 15 décembre 2002 de l’Opposition annoncent une nouvelle stratégie dans le cadre de la lutte visant à obtenir la démission du Président Aristide . Ils affirment avoir tiré leçon du comportement des OP Lavalas , le mercredi 22 octobre 2003 , devant les locaux du Parti Nationaliste Démocrate Progressiste d’Haiti (PNDPH). Les militants de l’opposition n’ont pas eu le temps de se réunir devant le local du PNDPH voire manifester dans les rues de Port-au-Prince. Mercredi 22 octobre, 1ère impasse Lavaud, l’opération “Etau” des Organisations Populaires (OP) Lavalas lancée par le puissant chef de Jeunesse Pouvoir Populaire (JPP) , René Civil, aura connu son premier grand succès. 24 heures plus tard , les écailles semblent tomber des yeux des instigateurs de l’opération “Kore rezolisyon 15 desanm 2002”. Joseph Montès du Mouvement Syndical Haïtien (MSH) révèle qu’une nouvelle stratégie sera adoptée. Il s’agira notamment d’éparpiller les manifestants dans le cadre d’une opération dénommée « Lago Mobilisation ». Les manifestations de rues revues et corrigées doivent reprendre d’ici la semaine prochaine, affirment les responsables de l’opération qui se disent décidés à obtenir coûte que coûte le départ de Jean Bertrand Aristide du pouvoir. Se basant sur les données dont il dispose, Turneb Delpé , dirigeant du PNDPH, croit que l’Opposition n’est pas trop loin d’atteindre son objectif car la mobilisation gagne du terrain à travers le pays . Et c’est le moment idéal pour les formations et regroupement de partis de l’opposition signataires de la résolution du 15 décembre de jeter tout leur poids dans la balance. Face aux hésitations de la Convergence à faire la promotion du document , Turneb Delpé se donne pour mission de convaincre ses collègues qu’il s’agit de la meilleure voie de sortie de crise dans les circonstances actuelles. Entre la résolution du 15 décembre 2002 paraphée par l’opposition ( remplacement du Président Aristide par un juge de la Cour de Cassation) et la 822 adoptée le 4 septembre 2002 par l’OEA ( organisation de nouvelles élections législatives), les militants anti-lavalas se perdent en conjecture . En attendant que la confusion soit levée, l’étau de Lavalas se resserre à travers la formule « tuer dans l’œuf » prônée par le sénateur contesté Louis Gérald Gilles qui donne déjà des résultats.

Publicité