Le comportement des membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas vis-à-vis des sympathisants de l’Opposition devant les locaux du PNDPH, le mercredi 22 octobre 2003, n’a pas laissé indifférents bon nombre d’habitants de Port-au-Prince . Ces citadins estiment inconcevable l’attitude des partisans du Pouvoir qui bénéficient ,de plus, de la protection de la police . Après la marche avortée des secteurs de l’Opposition, beaucoup d’habitants de la capitale n’ont pas caché leur mécontentement et leur frustration. En ce qui a trait à l’atitude des OP lavalas et la passivité des membres de la police nationale, les réactions ont été pour le moins vives. « Il est toujours dans leur habitude d’empêcher aux partisans de l’Opposition de faire entendre leur voix. La mission des agents de la PNH n’est pas “protéger et servir”, mais de préférence encadrer, dans la mesure du possible, les fauteurs de trouble du régime lavalas », selon ce groupe d’habitants de la Capitale très critiques envers le président Jean Bertrand Aristide. D’autres port-au-princiens sont d’un avis contraire. « Le chef de l’Etat ne doit pas partir, d’autant qu’il est issu du scrutin présidentiel du 26 novembre 2000 et reconnu par la communauté internationale », soutiennent-ils. L’opposition et la société civile sont appelées à choisir la voix des urnes pour accéder au pouvoir, ajoutent-ils en précisant que « Les 5 ans du président de la République ne sont pas négociables ». Du côté de la communauté internationale, c’est le silence. L’international avait délégué des observateurs à l’impasse Lavaud et réclamé du pouvoir le respect du droit des citoyens de s’exprimer en toute liberté.
L’intolérance des partisans du Pouvoir de plus en plus dénoncée
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