Les patrons de presse dénoncent les attaques contre les journalistes et les médias.

L’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) déclare condamner l’explosion de violence sous toutes ses formes et quelle qu’en soit la provenance qui a marqué la journée du 17 décembre 2001 et qui s’est soldée par des pertes en vies humaines et différents actes de vandalisme . Dans un communiqué rendu public le jeudi 20 décembre , l’association qui regroupe la majorité des patrons de médias privés de la capitale dit dénoncer sans réserve ces actes qui mettent en danger le processus démocratique haïtien, les libertés publiques, le multipartisme, le pluralisme idéologique, la liberté d’expression et la liberté de la presse. L’ANMH fait part de son indignation face aux menaces et aux agressions physiques perpétrées contre des journalistes et des médias dans le plein accomplissement de leur mission. L’Association Nationale des Médias Haïtiens félicite les journalistes qui ont su, dit-elle, en dépit des pressions, continuer à informer la nation objectivement. L’ANMH estime que les agressions directes contre les journalistes et les médias sont la conséquence d’accusations fantaisistes et farfelues de certains secteurs du pouvoir contre la presse. L’association déclare prendre note des appels du chef de l’Etat au respect de la liberté de la presse. Cependant, les patrons de presse affirment attendre des actions concrètes pouvant garantir effectivement la libre jouissance de ces libertés.Dans l’intervalle, l’ANMH lance un appel à la vigilance pour la préservation des acquis du 7 février 1986, particulièrement la liberté d’expression et le pluralisme politique aujourd’hui menacés. L’ANMH conclut sa note en réaffirmant sa solidarité avec l’ensemble de la presse haïtienne et en appelant les médias et les journalistes qui se sont sentis en danger jusqu’à se mettre à couvert ou à suspendre leurs émissions à continuer sans désemparer à accompagner la nation haïtienne dans son inlassable quête de changement démocratique.

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