Les régions reculées sous l’emprise des gangs

Les autorités gouvernementales  haïtiennes n’ont toujours pas réagi suite  au massacre de plus de 10 personnes dans la commune de Terre Neuve le week-end  écoulé.
Les sources locales font état de plus de 15 blessés graves et d’une vingtaine de maisons incendiées.
Une trentaine de bandits du gang Cocorat Sans Ras, venus de Gros Morne à bord de motocyclettes, ont semé le deuil dans la communauté de Largon, deuxième section rurale de Terre Neuve. Les bandits lourdement armés ont ouvert le feu lorsque des habitants ont tenté de résister au kidnaping du pasteur de l’église Baptiste Bethel de Largon. Le religieux, également directeur d’un établissement scolaire et deux autres enseignants, font partie des victimes de ces malfrats.
Il n’existe aucune présence policière dans cette région reculée.  Même au centre ville de Terre Neuve la  présence policière est tout à fait symbolique. Moins d’une dizaine d’agents, privés de motocyclettes s, indiquent des sources locales.
Les autorités policières dans le département de l’Artibonite ne disposent pas d’équipements et de matériels suffisants pour affronter des bandits lourdement armés. Le directeur départemental n’avait pas pu obtenir un blindé afin de mettre en place un dispositif pour réagir aux assauts des bandits.
Livrées à eux mêmes des communautés ont été contraintes d’adopter des dispositions en vue d’assurer leur défense.
LLM / radio Métropole Haïti

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