
Le sénateur Francky Exius annonce que le Groupe des 6 n’entend pas infléchir sa position même après la formation complète du Conseil Electoral Provisoire (CEP). Le parlementaire juge qu’il y a vice de forme dans l’arrêté présidentiel nommant les deux derniers conseillers électoraux.Considérant que le CEP incomplet de Fritzo Canton était inexistant le sénateur Exius estime qu’il fallait publier un arrêté présidentiel avec les noms des 9 conseillers électoraux formant le CEP. Interrogé sur le comportement des membres du Groupe des 6, le sénateur Exius a fait valoir qu’ils sont respectueux de la loi.Il exige le respect de la procédure relative à la transmission du projet de loi électoral par un CEP de 9 membres. Les partis politiques qui ont boycotté les inscriptions sont ceux qui sont responsables, dit-il faisant valoir qu’il n’y avait avant l’arrêté ni CEP ni loi électorale. A propos des nominations de Max Mathurin et Yolette Mengual, le sénateur Exius souligne que ces nominations ne contribuent pas à crédibiliser le CEP.Il rappelle que le Groupe des 6 avait préconisé la nomination de deux personnalités pouvant inspirer confiance aux acteurs. En ce qui a trait aux activités réalisées dans le cadre du calendrier électoral, le sénateur Exius préconise une réévaluation de toutes les décisions par le CEP de 9 membres.Le président de la commission justice du Senat juge que les 5 membres du CEP incomplet n’avaient aucune légitimité pour organiser le processus de recrutement des responsables des bureaux électoraux départementaux et communaux. Dans le département du Sud, le sénateur Exius accuse le conseiller électoral, Pierre Simon Georges, d’avoir fraudé en faveur des proches du député Benoît Laguerre. LLM / radio Métropole Haïti