L’Executif presse le Sénat de voter la loi électorale

L’Exécutif intensifie la pression sur les sénateurs de l’opposition afin de favoriser l’organisation des élections en octobre 2014. Le secrétariat général de la Présidence fait remarquer que 117 jours après la signature de l’Accord d’El Rancho les amendements de la loi électorale n’ont pas été votés par le Sénat. Dans un communiqué la Présidence rappelle que le chef de l’Etat a officiellement nommé par arrêté Max Mathurin et Yolette Mengual, les nouveaux représentants du Parlement et du Coneil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) qui remplacent Marie Cluny Dumay Miracle et Marie Carole Floreal Duclervil. Les deux nouveaux conseillers ainsi que les anciens conseillers Néhémie Joseph et Léopold Berlanger devraient prêter serment ce vendredi par devant les juges de la Cour de Cassation. L’Exécutif a rempli toutes ses obligations au regard de l’Accord d’El Rancho, insiste le secrétaire général de la Présidence insinuant que les législateurs seraient responsables du retard dans le processus électoral. L’exécutif presse les sénateurs de l’opposition à respecter les engagements du président du Sénat dans l’intérêt de la démocratie. En début de semaine le président Martelly avait assuré avoir fait plusieurs concessions afin d’encourager les acteurs à participer aux prochaines élections législatives et municipales. Outre la Présidence, la Primature a maintes reprises a accusé les sénateurs de bloquer le processus électoral en refusant de voter les amendements de la loi électorale. Pierre Michel Brunache, porte parole de Premier Ministre, avait notamment dénoncé les sénateurs du Groupe des 6 qui empêchent par la politique de la chaise vide la tenue d’une séance plénière pour statuer sur la loi électorale. LLM / radio Métropole Haïti

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