Les syndicats d’enseignants maintiennent la mobilisation pour obtenir un meilleur traitement

Les éducateurs se déclarent déterminés à obtenir la baisse des prix à la pompe et de meilleures conditions de travail . Les syndicalistes affirment que les deux (2) jours d’arrêt de travail (jeudi 16 et vendredi 17 janvier 2003) ne sont qu’un avertissement . Ces deux (2) journées de grève qualifiées de réussite par les syndicats d’enseignants traduisent , selon eux , une certaine compréhension de la population par rapport à la lutte des enseignants pour un meilleur système éducatif . Le porte-parole des syndicalistes, Jean Lavaud Frédérick , indique que les éducateurs n’entendent pas lâcher prise dans leurs revendications . Le syndicaliste déplore le traiement accordé au dossier des enseignants par le gouvernement . Le responsable de la Confédération Nationale des Educateurs Haitiens (CNEH), qualifie de “ démagogique » l’appel à la négociation lancé récemment par la ministre de l’éducation , Marie Carmelle Paul-Austin . Interrogé sur la date définitive de la reprise des cours , Frédérick Lavaud annonce que la suite de cette grève d’avertissement sera connue sous peu. Les syndicats d’enseignants dont le GIEL, l’UNNOH, la CNEH et la FENATEC appellent les parents , les professeurs , les élèves et la population en général à rester mobilisés car le mouvement des enseignants n’est qu’à son début . Ces syndicats réclament le respect de l’accord 1997 signé entre le ministère de l’éducation nationale et les enseignants publics ; justice pour M. Viola Robert , mère des trois jeunes assassinés à Waney (Carrefour)au début de décembre 2002 ; l’instauration d’un climat de sécurité dans le pays et la libération sans condition du responsable de la Coordination Nationale des Sociétaires Victimes (CONASOVIC), Rosemond Jean , détenu au Pénitencier National depuis plusieurs mois.

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