La présence des autobus, des chauffeurs et des débardeurs est constatée mais les passagers ne sont pas nombreux dans l’aire d’embarquement et de débarquement des Gonaïves et du Cap-Haïtien,ce mercredi 4 février 2004, à Port-au-Prince. Rares sont les autobus à être bondés de passagers, c’est le pourrissement de la situation politique dans la Cité de l’Indépendance qui en est la cause, expliquent les chauffeurs déboussolés. A bien les écouter, la situation est de plus en plus inquiétante aux Gonaïves dans la mesure où des barricades sont érigées un peu partout, donc très difficile de quitter la ville. Il y a une seule voie à emprunter pour sortir de la Cité de l’Indépendance, véritable foyer de tension, ces derniers temps, déplore un chauffeur. Le ralentissement des activités du secteur des transports constitue un problème pour les chauffeurs des Gonaïves du point de vue économique. A plus forte raison, ils invitent les partisans de l’Opposition, de la Société Civile et les lavalassiens à se mettre ensemble pour trouver une issue heureuse à la crise politique qui se complique. Si certains d’entre eux le voient ainsi, d’autres sont carrément sceptiques. Pendant ce temps, la violence continue aux Gonaïves. Le calme ne semble pas pour demain dans la Cité de l’Indépendance en vue de la reprise des activités au profit des habitants, notamment les chauffeurs visiblement accablés à la gare de l’Artibonite .
Les temps sont difficiles pour les chauffeurs de transport public effectuant le trajet Gonaïves / Port-au-Prince
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