L’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) exprime des péoccupations par rapport au déroulement du processus électoral. L’OPL a des sueurs froides face à l’attitude de l’OEA et de la Minustah dans la formation des centres d’inscription. Lors d’une conférence de presse, le lundi 14 mars 2005, le coordonnateur général, Edgar Leblanc fils, a dénoncé le manque de transparence qui entoure cette opération. Edgar Leblanc s’interroge sur la méthode employée par l’OEA pour placer les centres d’inscription appelé à devenir éventuellement des bureaux de vote. L’ancien sénateur parle de situation pouvant décourager les électeurs à voter tant la distance à parcourir est importante. Le dirigeant de l’OPL ne cache pas ses appréhensions car le Conseil électoral provisoire (CEP), en charge du processus, est quasiment absent sur le terrain. Ce parti politique souhaite que le CEP se reprenne pour rassurer l’ensemble des secteurs. Les préoccupations de l’OPL sont partagées par le MOCRENA. En tournée dans la région des Nippes, le dirigeant de ce parti Luc Mésadieu affirme avoir écho de cette situation pour le moins inquiétante. Le futur Parti socialiste à l’issue de la fusion du Panpra, du Conacom et de Ayiti Kapab exprime également des inquiétudes à ce sujet. L’un de ses dirigeants, l’ancien député Sorel Yacinthe, a récemment dénoncé cet état de fait.
L’implication de la communauté internationale dans l’appareil électoral dénoncée par plusieurs formations politiques
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