Le taux d’inflation calcule en rythme annuel par l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatiques (IHSI) à partir de l’indice des prix à la consommation a atteint pour la première fois au cours des 12 derniers mois le niveau de 10%, soit 10, % en décembre 2007 contre 10,3% en décembre 2006.Au cours des 5 derniers mois le taux d’inflation évolue à un rythme de 1 % soit 9, 1% en rythme annuel.En août dernier en rythme annuel on était à 7, 6% en septembre 7, 9%, en octobre 8,10 %, en novembre 9,2 % et dec 10%.La hausse du taux d’inflation est due à des pressions inflationnistes observées dans les postes suivants santé 1,6 %, alimentation boissons et tabac 1,5%, habillement et tissus, chaussures 0,9% aménagement et entretien du logement 0, 7% et transport 0,7%. La plus faible augmentation a été noté au niveau du secteur loisir, spectacle enseignement et culture 0,1%.L’IPC des produits locaux a cru à un rythme mensuellement moins rapide que ceux des produits importés soit 1,1 % pour le premier 1, 7 % pour le second. Kesner Pharel souligne que cette situation d’inflation importée, résulte des chocs externes particulièrement la hausse des prix des matières premières.Au niveau des départements la zone sud ( sud, Grande Anse, et Nippes) a accusé la forte augmentation des prix soit 1, 7% entraînant du même coup la forte diminution du pouvoir d’achat des résidents de cette région. La région Ouest est incluant le département du sud-est a affiché une hausse de 1,4%.Le département du Nord a connu des pressions inflationnistes de 1,2 % par rapport a novembre 2007. L’aire métropolitaine comprenant les communes de Petion-ville, Delmas, Carrefour, Port-au-Prince, Croix-des-Bouquets a connu une hausse de 0,9% en décembre. Kesner Pharel estime que les pressions inflationnistes de ces derniers mois devraient faire réfléchir les autorités monétaires qui souhaitent accélérer le crédit afin d’assurer la relance économique. » L’inflation est l’ennemi # 1 de la banque centrale, les pressions inflationnistes au cours des prochains mois pourraient porter les autorités monétaires à freiner l’évolution en modifiant les taux directeurs à la hausse, ce qui aura un impact négatif sur le produit intérieur brut dans l’économie nationale », ajoute t-il.
L’inflation avait franchi la barre des 10% en décembre dernier
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