L’insécurité continue de gagner du terrain à Port-au-Prince.

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Une jeune femme a été assassinée dans la matinée du mercredi 28 mai 2003 à la deuxième impasse Lavaud par deux (2) hommes qui circulaient à bord d’une motocyclette. La victime a reçu deux (2) projectiles et a rendu l’âme sur le champ, selon des témoins. Onze (11) heures , la route principale de Lalue bourdonne d’activités. Des marchands se positionnent, des policiers observent la circulation automobile très dense, et, sur les trottoirs , des piétons défilent sans arrêt. Et au moment où l’on s’y attend le moins, un incident sanglant va se produire. Yolande Cameau, propriétaire d’un salon de beauté, qui roulait tranquilement dans son pick-up double cabine, est attaquée par deux (2) hommes circulant à moto à la 2ème impasse Lavaud (quartier très fréquenté de Port-au-Prince). L’un des bandits , armé d’un révolver de calibre 9 mm, tiré à bout portant deux (2) coups de feu sur le conducteur installé derrière le volant de son véhicule, le blessant mortellement à la poitrine et au cou. La violence avec laquelle les bandits opéraient a provoqué une certaine panique dans la zone, selon des témoins. Tout s’est passé en un temps record. Une poignée de minutes pour opérer et s’enfuir avec le sac à main de la jeune femme qui apparemment venait d’effectuer une transaction dans une banque à Lalue. Les agents de l’ordre en arrivant sur les lieux de l’incident n’ont trouvé que la victime baignant dans son sang. Un drame de plus qui démontre à quel point l’insécurité est présente à Port-au-Prince. Les curieux rassemblés autour du pick-up de la victime n’ont pas caché leur inquiétude face à cette situation. Selon un agent qui recueillait les indices du crime, les deux(2) bandits auraient été capturés par la Police à Delmas 6, quelques minutes plus tard. Tout reste à vérifier. Mais tout ce qu’on sait, un nombre important de malfaiteurs courent les rues ces derniers jours. Pour preuve, les actes de banditisme augmentent considérablement dans la région métropolitaine et en province. Une situation qui crée une psychose grandissante car nul ne sait qui sera la prochaine victime de l’insécurité.

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