La police tente de faire le jour sur l’assassinat de cinq (5) personnes dans les environs de Petit-Goâve

248

L’enquête policière sur le meurtre de cinq (5) membres d’une même famille, le 23 mai 2003, dans la zone dénommée « Fort Liberté » non loin de Petit-Goâve se poursuit mais les policiers incriminés sont déjà lavés de tout soupçon. Selon l’inspecteur général en chef de la Police nationale,Pierre Evans Sainturné, aucun membre de l’institution n’est impliqué dans cet assassinat contrairement aux informations circulant dans la Cité de Faustin Soulouque. M. Sainturné qui s’était rendu à Petit-Goâve , le lundi 26 mai , pense que le crime a été commis par des membres d’un gang non identifié. Dans une interview accordée à Radio Métropole, le mercredi 28 mai, le commissaire Sainturné précise que cet assassinat en série est l’oeuvre de sept (7) bandits , membres d’un gang , impliqués dans des actions criminelles dans la région. La police « à priori » est en dehors du crime du 23 mai , poursuit le responsable policier qui soutient que les accusations portées contre les membres de l’institution sont l’oeuvre des auteurs du forfait pour semer la confusion au sein de la population . La Coalition Nationale pour les Droits des Haïtiens ( NCHR) condamne les déclarations de l’Inspecteur général en chef de la Police autour des incidents de Petit-Goâve. Pour le représentant de la NCHR, Pierre Espérance, il s’agit là d’une fuite en avant car , rappelle-t-il, M. Sainturné avait effectué la tournée à Petit-Goâve pour « remonter le moral des policiers ». Pierre Espérance invite l’inspecteur Evens Sainturné à se resaissir. Pendant ce temps , au Cap-haïtien, le corps d’une jeune fille apparemment étranglée a été retrouvé sur le Boulevard de la Ville en proie à une recrudescence d’actes criminels et de banditisme. La victime serait une ressortissante dominicaine. Les autorités de la République Dominicaine demandent à leurs citoyens de faire montre de prudence. La présidente de la Commission Sécurité du Sénat, Immacula Bazile, annonce que le Grand Corps s’apprête à convoquer le Conseil Supérieur de la Police face à la recrudescence des actes d’insécurité à travers le pays. Le sénateur contesté Bazile juge préoccupante la situation et encourage les autorités concernées à agir pour contrer le phénomène de l’insécurité.

Publicité