Les élus Lavalas jubilent au Parlement après la décision du chef de l’Etat de nommer Jocelyne Pierre , directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haiti (PNH) . Deputés et sénateurs digèrent mal les réactions des opposants qui parlent de la mise à l’écart de l’Organisation des Etats Américains (OEA) dans le cadre de ce choix . La réponse des lavalassiens au Parlement est sans équivoque à ce propos. Constitutionnellement, il n’est donné à quiconque d’indiquer au chef de l’Etat la voie à suivre en matière de désignation du responsable de la Police Nationale d’Haïti. Ils font chorus pour le dire. Députés et sénateurs déclarent comprendre fort mal que l’on tienne compte d’un quelconque rôle de l’OEA dans ce cas de figure. Le député de la troisième circonscription de Port-au-Prince, Simpson Libérus, pense aussi que le choix de Jocelyne Pierre comme Directeur général a.i. de la PNH ne devrait en aucune façon entamer les rapports entre l’Exécutif haïtien et la Mission de l’OEA dans le pays. D’autres élus Lavalas vont plus loin dans leur réplique. Louis Gérald Gilles, premier sénateur du bureau du Grand Corps est formel, « l’OEA n’a rien à voir dans la nomination du chef de la Police ». Jocelyne Pierre, Doyen du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince a choisi de laisser tomber la robe pour l’épée. Son choix comme celui de Jean Claude Jean Baptiste ne fait pas l’unanimité contrairement à celui de Jean Robert Faveur actuellement en exil aux Etats-Unis. Comme dans un jeu d’échec, le Pouvoir Lavalas a peut être repris avec Maitre Pierre ce qu’il a cédé à l’OEA avec Faveur.
L’OEA n’a rien à voir dans la nomination du chef de la Police nationale, répètent les élus Lavalas
Publicité