Près d’un mois après l’assassinat du président Jovenel Moise, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) exige que les responsables du crime soient punis.
Tout en saluant les efforts de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et du Parquet de Port au Prince dans le traitement de ce dossier, l’OPC croit aussi important de noter que durant les deux dernières décennies, aucun procès criminel d’assassinat spectaculaire n’a eu lieu dans le pays.
Aussi L’OPC recommande-t-il au Parquet de Port au Prince, particulièrement le Commissaire du Gouvernement de ne pas se laisser intimider par les pressions ou les manœuvres des individus qui veulent à tout prix saboter l’enquête.
L’OPC regrette que de 1995 à date, la population haïtienne n’a jamais suivi un grand procès criminel avec condamnation des accusés coupables à de lourdes peines qui pourrait servir d’action dissuasive pour les individus voulant commettre des actes répréhensibles au sein de la société.
« Le système judiciaire est pris en otage par des secteurs et affaibli par un organe disciplinaire (le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) qui protège les juges malhonnêtes et corrompus mais persécute, à travers de fausses ONGs de droits humains, ceux qui sont honnêtes et qui veulent rester indépendants, fidèles à leur mission. » condamne avec véhémence l’OPC.
« L’assassinat du Président Jovenel MOISE ne doit pas rester impuni. Faire la lumière sur ce crime ignoble, poursuivre et sanctionner les commanditaires, les auteurs intellectuels et matériels est une obligation », exige l’office de la protection du citoyen.