M. Stanley Lucas, un ex conseiller du président Jovenel Moïse salue le courage de la veuve, Mme Martine Moïse.
M. Lucas se réjouit, qu’en dépit du choc émotionnel terrible occasionné par l’assassinat tragique de son époux et sa blessure par balles, l’ex Première Dame poursuit son combat pour réclamer l’arrestation des auteurs du crime odieux.
Les interviews accordées au journal Washington Post et à CNN s’inscrivent dans le cadre de cette quête, explique M. Lucas, spécialiste en développement économique.
Cette dame a un pantalon de fer, lance M. Lucas pour saluer le courage de Mme Moïse qui tient tête aux assassins de son mari.
Il souligne également que la candidature à la présidence de l’ex Première Dame est un outil pour renforcer son poids politique perdu par le décès du président.
M. Lucas appuie la requête de Mme Moïse en ce qui a trait à la désignation par le conseil de sécurité de l’ONU d’un enquêteur spécial devant retrouver les auteurs du crime.
Il insiste sur la nécessité de poursuivre les investigations afin de retrouver les auteurs intellectuels.
Faisant remarqué que jusqu’à présent seuls des auteurs matériels avaient été appréhendés, M. Lucas note avec satisfaction que de nouveaux mandats ont été émis.
Il reconnaît que cette tâche est ardue parce que les oligarques corrompus contrôlent le système judiciaire.
Pour M. Lucas il ne faut négliger aucune piste même s’il privilégie des investigations sur les élites ayant perdu des milliards de dollars de bénéfices indues dans les secteurs des infrastructures routières, de l’électricité et des produits pétroliers.
Il recommande également de rechercher les complicités au sein des unités spécialisées chargées de la sécurité du chef de l’état.
En outre M. Lucas croit que les premiers éléments de l’enquête confirment l’implication de certains dirigeants du parti Inité dans le complot.
LLM / radio Métropole Haïti