L’arrestation de l’opposant politique Rony Timothée est considérée comme le signal de persécutions politiques avant la période électorale par plusieurs dirigeants de l’opposition.Ils révèlent que le porte parole des Forces Patriotiques pour le Respect de la constitution (Foparc) avait annoncé sa candidature aux prochaines législatives. Ce mercredi plusieurs leaders de l’Opposition dont l’ex candidate à la présidence Mirlande Manigat, l’ex ministre Jean André Victor, les ex sénateur Turneb Delpé et Samuel Madistin, les ex députés Serge Jean Louis et Evans Beaubrun, les avocats André Michel et Newton Saint Juste ainsi que plusieurs autres dirigeants de partis politiques et des parlementaires rendront visite à M. Timothée incarcéré au commissariat de l’Arcahaie. Il s’agit notamment des membres du Mouvement de l’Opposition Démocratique (Mopod) qui a organisé au cours des derniers mois une série de manifestation antigouvernementale dans plusieurs régions du pays. André Michel dénonce une instrumentalisation de la justice par le gouvernement pour persécuter les leaders de l’opposition. Cependant le porte parole de la présidence, Lucien Jura, a nié toute implication de l’Exécutif dans l’arrestation du porte parole de la Foparc. Le porte parole de la Primature, Kedler Augustin, a également rejeté les éventuelles connexions entre la période électorale et l’arrestation de l’opposant politique.Chaque pouvoir assume ses responsabilités séparément, dit-il insistant sur la nécessité de respecter l’indépendance de la justice. M. Timothée a été appréhendé sur ordre du commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince. LLM / radio Métropole Haïti
L’Opposition dénonce des persécutions politiques
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