Le Comité du Cri de Vertières lance un appel à toutes les forces vives du pays en vue du déclenchement d’une vaste mobilisation pour obtenir le départ du Président Jean Bertrand Aristide . Lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince, le mardi 26 novembre 2002 , les membres du Comité composé entre autres de la Convergence , de l’Union Patriotique , du PNDPH, du MRN et Intitiative Citoyenne (IC) ont dénoncé vigoureusement les actes de violence et d’intimidation commis par les Organisations Populaires (OP) Lavalas aux Gonaïves et à Petit-Goave . Les membres du Comité du Cri de Vertières qui avaient organisé une marche imposante au Cap-Haitien , le 17 novembre dernier , annoncent des consultations avec différents secteurs en vue de la tenue d’une journée de réflexion sur les vrais problèmes du pays . L’un des membres de cette entité , l’ex-colonel Himler Rébu , indique que la population doit répondre à trois (3) questions : 1- Comment le pays s’est retrouvé dans cette situation ? 2- Qui en est responsible ? 3- Les citoyens sont-ils disposés à accepter cet état des faits ?. Le Comité rejette le dernier appel lancé par le chef de la Mission de l’OEA , David Lee, en faveur de la tenue d’élections dans le pays en passant par la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP).L’un des membres du Comité , René Théodore , rappelle a M. Lee qu’il est en mission dans le cadre de la Résolution 822 qui n’a pas été appliquée. “ C’est à nous d’apprécier le contexte politique “ , déclare M. Théodore avant d’insister sur le fait que le climat n’est pas propice à la tenue d’élections anticipées dans le pays mais à la mobilisation pour un changement de régime.
L’Opposition déterminée à forcer Jean Bertrand Aristide à quitter le pouvoir
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