La mobilisation a connu un déclin d’intensité après le 7 février 2024. Néanmoins, plusieurs leaders de l’opposition persistent dans leurs efforts pour obtenir la démission du Premier Ministre, M. Ariel Henry.
Moïse Jean Charles, chef de file de Pitit Dessalines, encourage les Haïtiens à maintenir les manifestations dans les rues. Il annonce son intention de déplacer la contestation à proximité de l’aéroport international Toussaint Louverture, une zone qu’il considère comme sensible en référence aux responsabilités du gouvernement et de l’autorité portuaire pour assurer la sécurité dans cette région.
De plus, les membres et les alliés du gouvernement sont désignés comme cibles par l’opposition. Les résidences des anciens opposants à Jovenel Moïse, actuellement au pouvoir, sont visées par les contestataires. Les diplomates étrangers, perçus comme des soutiens du chef de l’exécutif, font l’objet de vives critiques de la part de M. Jean Charles.
L’ancien sénateur affirme avoir obtenu un consensus auprès d’une vingtaine de dirigeants de partis politiques en faveur de la prolongation de la mobilisation au-delà du 7 février. Il rejette les déclarations du Premier Ministre concernant la sécurité et la tenue des élections, arguant que M. Henry n’a jamais réussi à respecter ses engagements au cours des trois dernières années.
LLM / radio Métropole Haïti