L’Organisation « Fanm Yo La » appelle à la restructuration de la classe politique haïtienne

La responsable de l’organisation féministe, Marie Laurence Jocelyn Lassègue, affirme que les partis politiques qui ont recueilli moins de 1% des votes lors du scrutin du 7 février devraient mettre un terme aux déclarations publiques au nom de la population.Madame Lassègue qui estime que ces partis polluent les élections croient que les responsables de ces formations politiques doivent tirer les leçons de leur échec. « Echec, c’est bien le mot. Ces partis politiques doivent mettre un terme aux déclarations publiques au nom de la population », a déclaré la responsable de l’organisation féministe « Fanm Yo La ».Des candidats à la présidence ont obtenu moins de 1% lors des élections du 7 février 2006 comme c’est le cas de Raynold Georges qui arrive en dernière position dans les résultats définitifs publiés par le Conseil électoral provisoire. L’organisation féministe « Fanm Yo La » se prononce en faveur d’une restructuration de la classe politique haïtienne pour éviter à l’avenir que plus d’une trentaine de candidats à la présidence se présentent aux élections. « Ces partis polluent l’environnement politique haïtien », ajoute Marie Laurence Jocelyn Lassègue.D’autres voix s’élèvent pour réclamer la constitution de quatre grands blocs politiques en Haïti ce, qui, selon elles, faciliterait la tâche aux électeurs haïtiens aux prochaines joutes.

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