Une organisation de la société civile se prononce en faveur de la constitution d’une « force sociale solidaire ».

Le « Collectif Solidarité, identité et liberté  » souhaite la poursuite de la mobilisation pour permettre au pays de recouvrer sa souveraineté. Selon cette organisation de la société civile, Haïti est passé à deux doigts d’une catastrophe avec la publication des résultats partiels du premier tour de la présidentielle. « Des secteurs de l’intérieur comme de l’extérieur voulaient manipuler les résultats pour provoquer une grave crise en Haïti », a déclaré la porte-parole du collectif, Yannick Guiteau Dandin indiquant qu’il fallait à tout prix sauver les élections du 7 février pour éviter que le pays perde totalement sa souveraineté. Madame Dandin souligne la nécessité pour le peuple haïtien de redoubler d’effort pour garantir la suite du processus électoral et se montre très critique vis-à-vis du Conseil électoral provisoire (Cep) pour sa lenteur dans la publication des résultats et la préparation du second tour des législatives. « On ne saurait faire mieux compte tenu du contexte dans lequel évolue le pays », affirme Yannick Guiteau Dandin qui fait remarquer que les institutions démocratiques du pays ne sont plus fonctionnelles alors que le pays est placé sous le contrôle des forces étrangères.Dans sa prise de position, le mardi 22 février 2006, le « Collectif solidarité identité et liberté  » a mis l’accent sur la nécessité de travailler à la mise en place d’une force sociale solidaire qui permettrait à Haïti de sortir du bourbier.

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