« Los Angeles Times » commente la libération du Commissaire Mario Andrésol

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La libération du commissaire divisionnaire Mario Andrésol fait l’objet d’un article dans le quotidien américain Los Angeles Times. Le journal présente M. Andrésol comme un super flic et un des cadres de la Police Nationale les plus respectés. Le journal californien rappelle que Mario Andrésol travaillait sur des dossiers très importants quand il était directeur de la Police Judiciaire comme ceux relatifs au trafic de drogue et d’autres affaires dans lesquelles étaient impliquées des membres du régime au pouvoir. Selon des diplomates étrangers cités par le quotidien, le commissaire Andrésol est l’un des rares policiers à faire la différence au sein d’une des polices les plus corrompues et les plus politisées de la région des amériques. Avant sa libération le samedi 25 août dernier, le commissaire Andrésol avait reconnu qu’il compte beaucoup d’enemmis au sein de la Police. “Ils savent que je ne suis pas un corrompu et que je travaille sur des dossiers sensibles qui ont affecté la carrière de bon nombre de policiers” a t-il ajouté. Le « Los Angeles Times » rappelle que l’actuel chef de la Police est un ancien garde du corps et chauffeur du président Aristide. Le quotidien souligne que Jean Nesly Lucien s’est débarrassé du commissaire Andrésol comme directeur de la police judiciaire suite à son installation. Il a aussi placé des hommes de confiance au sein de la hiérarchie de la PNH. Toujours dans cet article, le L.A Times fait également référence au rapport du département d’Etat américain sur les droits humains de cette année où des accusations d’incompétence, de trafic de drogue et de corruption pèsent sur la Police Nationale d’Haïti (PNH).

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