A la veille de marche contre l’insécurité organisée par différentes organisations de la société civile, les ralliements à ce mouvement se multiplient. Ce lundi, l’ancien ministre de la Justice Lucmane Delile a annoncé qu’il y participerait, car, selon lui, le pays est en danger :
« Haïti risque de disparaitre. Nous devons forcer le gouvernement à réagir. Il n’a montré aucune volonté depuis près d’un an, de même fin à l’insécurité et au kidnapping. Il doit intervenir ou se retirer, s’il n’en est pas capable. »
On se souvient de Lucmane Delile pour sa position radicale envers les bandits qu’il qualifie dans le meilleur des cas de terroristes. Il ne compte donc pas s’adresser à eux en sortant manifester mardi :
« Il faut marcher contre les cerveaux du phénomène et contre le pouvoir pour qu’il assume sa responsabilité. Il y a près d’un an qu’il est à genou devant les kidnappeurs. Ce n’est plus tolérable. »
Pour Lucmane Delile le mouvement contre l’insécurité est indispensable. Il estime que si la mobilisation s’intensifie, cela ne peut être que positif.
AL/Radio Métropole